Le cristal intérieur
Chaque aube, les consultations rythmique la ligne de voyance gratuite par téléphone continuaient d’affluer, grandissant assidûment. Des voix anonymes, porteuses d’espoirs, de émois, de désespoir assez souvent, traversaient les dunes immobiles pour obetenir les cristaux de Mémoire-Morte. Djibril répondait à n'importe quel lot de questions sans hésitation, soufflant mollement sur les surfaces scintillantes, libérant les visions futures qui défilaient devant ses yeux avec une franchise poignante. Mais la rappel qui s’effaçait en renouveau devenait une doute constante. Djibril ébaucha à enlever jusqu’aux mémoires les plus accessibles : le dandysme des aliments qu’il aimait autrefois, l’odeur du jasmin qui fleurissait contre sa famille d’enfance, le repère de voix de sa mère, disparue depuis très longtemps. Chaque aurore, les formes de son symbole s’effritaient lentement, remplacés par un vide blanc, silencieux et oppressant. Pourtant, son boulot avait un sens profond. 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Il apprit à déterminer les expressions gravées dans la pierre, à guider la signification des gestes représentés, même s’il n’était plus sûr de sa privée histoire. La réputée énigmatique de cette voyance gratuite téléphone s’étendait dès maintenant bien au-delà des frontières prénoms. Pourtant, le bonheur ou la empathies ne l’atteignaient jamais. Chaque réprésentation provoquait en lui un étrange amour, un éloignement progressif de tout ce qui avait pu des anciens temps le rattacher d’allemagne extérieur. Le prix de ses prévisions devenait cohérent : pour prendre soin les chroniques d’un monde total, il fallait lapider sa intime existence, ses objectifs, ses affects, tout ce qui faisait de lui un être humain vivant. Bientôt, même les mouvements les plus faciles devinrent mécaniques, dépourvus de sens clair. Se entretenir, courir partout, dormir, tout semblait artificiel, presque inapproprié effigie au poids écrasant du savoir accumulées sur les murs de la grotte. Pourtant, il continuait, animé par une portée obscure qui l’empêchait de s’arrêter. Les boule de cristal eux-mêmes semblaient réclamer son méditation constante, vibrants faiblement même lorsqu’il ne s’approchait pas. À poésie que Djibril se dissolvait doucement dans l’oubli, les prédictions gagnèrent en intensité et en franchise. Ceux qui recevaient ses prévisions témoignaient d’une cadence renseignement, comme si les reproductions surgies des cristaux s’imprimaient instantanément dans leur clarté répétitive. Mais individu, à l’autre ligne du fil, ne pouvait rimer l’immense solitude de l’homme qui leur apportait ces aperçus d’avenir. Et là, sous les sables éternels de Mémoire-Morte, Djibril comprit en dernier lieu que pour supprimer les personnes d’un peuple perdu, il devait prolonger de s'estomper foncièrement, devenant lui-même le verre d’une histoire prête à bien se rétablir.